Francine Riverin : des détours et une grosse opération juste à temps - Fondation du CHUM

Francine Riverin : des détours et une grosse opération juste à temps

Francine Riverin connaît très bien le système de santé québécois. Pendant plus de 32 ans, elle a travaillé comme technicienne de laboratoire, notamment à l’Hôpital Sainte-Justine et au CHU de Sherbrooke. Retraitée, mais toujours présente, elle fait maintenant résonner sa voix au sein de la chorale de Sainte-Justine.

Un diagnostic inattendu et un choc brutal

Tout commence par une douleur abdominale qu’elle attribue à une diverticulite, une inflammation bénigne fréquente dans sa famille. Elle contacte son médecin de famille pour obtenir des conseils alimentaires, mais celui-ci l’incite à passer des examens qui révèlent la présence d’une tumeur cancéreuse, supposément petite.

Les médecins proposent alors de l’opérer pour la retirer. Mais, au réveil de sa première opération, elle apprend avec surprise que la tumeur n’a pas pu être retirée, car elle avait en réalité la taille d’un poing. Son état s’étant fortement dégradé, elle devra suivre des traitements beaucoup plus importants.

Après une iléostomie rendue nécessaire par le rétrécissement de son intestin, Francine commence une série de traitements. Après l’immunothérapie, elle reçoit deux traitements de chimiothérapie, qu’elle redoutait profondément. Elle finit par demander un second avis.

C’est à ce moment qu’elle est dirigée vers le Dr Rasmy Loungnarath au CHUM.

« Quelle bonne nouvelle j’ai eue à ce moment-là! Arrivée au CHUM, je savais que je ne pouvais pas aller dans un meilleur hôpital. »

Un changement de cap et une lueur d’espoir au CHUM

Le Dr Loungnarath fait interrompre immédiatement les traitements inefficaces, les médicaments ne se rendant pas à la tumeur, et recommande une opération urgente, « avant qu’il ne soit trop tard ».

C’est ainsi que, le 14 juin, Francine subit ce qui deviendra la plus grosse opération au CHUM cet été-là. Le Dr André Roy, avec l’aide du docteur Loungnarath, lui retire l’intestin ascendant, une partie de l’intestin transverse, la tumeur encapsulée sur le duodénum, la tête du pancréas et un tiers de l’estomac. Elle sera hospitalisée pendant tout un mois, le temps que son corps récupère et que l’équipe médicale s’assure que tout évolue favorablement.

Une reconstruction prudente, mais pleine de reconnaissance

Une fois remise de la lourdeur de l’opération, Francine vit un grand soulagement : elle n’aura plus de risque de métastases, et plus besoin de chimiothérapie. Bien qu’elle doive à présent adapter son alimentation et qu’elle ressente une fatigue plus marquée qu’avant, elle a retrouvé une vie active et peut continuer à voyager. Elle est suivie de près par l’équipe du CHUM et parle avec beaucoup de reconnaissance du suivi attentif du Dr André Roy, qui reste à l’écoute et réagit rapidement au moindre signe d’inquiétude.

« Je suis vraiment bien suivie au CHUM par le Dr Roy, qui me téléphone régulièrement. Aussitôt qu’il s’aperçoit que j’ai un problème, il s’applique à le résoudre. »


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