Titulaire d’un doctorat en médecine, d’une maîtrise en épidémiologie et d’un fellowship en transplantation de l’Université de Stanford en Californie, le docteur Poirier était aux premières loges lorsque la transplantation pulmonaire — une spécialité relativement nouvelle à l’époque — a débuté au Centre hospitalier de l’Université de Montréal en 1997.
Le programme étant alors situé à l’Hôpital Notre-Dame — le nouveau CHUM n’ayant pas encore été construit —, tout était à créer pour le docteur Poirier et ses collègues : l’aménagement de l’espace de travail, le recrutement d’une équipe multidisciplinaire, la sensibilisation au don d’organes et la mise en place de projets de recherche pour faire progresser les connaissances.
C’est grâce à un bel esprit d’équipe et à l’implication exceptionnelle de collègues devenus pour lui une grande famille que le docteur Poirier et son équipe ont pu mettre sur pied l’unique programme de transplantation pulmonaire de la province. Dès les balbutiements du programme, l’implication de la Fondation et de ses donateurs s’est fait sentir. Puis, les dons sont devenus l’accélérateur derrière les avancées qui ont permis au docteur Poirier et à son équipe de faire toujours plus d’interventions, avec un meilleur taux de succès.
Au fils des ans, grâce à de nouvelles technologies et à la recherche, les patients ont pu être maintenus en vie plus longtemps, et les organes mieux conservés. Les équipes du CHUM, quant à elles, ont pu développer des expertises uniques au pays, et leur centre hospitalier est devenu un véritable leader dans le domaine de la transplantation pulmonaire.
Outre l’évolution fulgurante du programme de transplantation pulmonaire, ce que le docteur Poirier retient de ces 25 dernières années, ce sont les nouveaux départs que lui et son équipe ont pu offrir à près d’un millier de patients pour qui la transplantation pulmonaire représentait l’unique voie de survie.
« Pouvoir donner une seconde vie à mes patients a été pour moi une véritable source de motivation au cours des 25 dernières années. »
— Dr Charles Poirier, pneumologue et directeur médical du programme de transplantation pulmonaire au CHUM