Michel Roy Gauthier : vivre plus longtemps et aider ceux qui suivront - Fondation du CHUM

Michel Roy Gauthier : vivre plus longtemps et aider ceux qui suivront

Michel Roy Gauthier n’avait jamais été malade. Photographe de plateau de tournage et fondateur de la Fondation Rivières, il menait une vie active, engagée et sereine. Jusqu’au jour où son médecin lui annonce un taux de PSA anormalement élevé. Cette protéine, produite par la prostate, est le signe annonciateur du verdict qui tombera quelques semaines plus tard : Michel a un cancer de la prostate. Un choc brutal, qui marque le début d’un parcours médical aussi éprouvant qu’inattendu.

Un contretemps qui fait mal avant une prise en charge qui redonne espoir

D’abord soigné ailleurs, Michel est pris dans un engrenage qui lui fait perdre beaucoup de temps. Lorsqu’il est finalement recommandé au CHUM, il est trop tard pour lui permettre d’obtenir le traitement dont il aurait eu besoin. On lui prescrit alors une prostatectomie, qu’il accepte, conscient que le temps joue contre lui.

L’opération est rapide et efficace. Michel se souvient : « Je suis resté juste une nuit à l’hôpital, et tout le personnel là-bas a été magnifique. »

Il mentionne notamment l’anesthésiste qui, juste avant l’intervention, lui a pris la main et l’a écouté avec bienveillance — un geste simple, mais profondément marquant.

Un protocole de recherche porteur d’espoir

Malgré l’ablation de sa prostate, le taux de PSA de Michel demeure élevé et des examens finissent par réveler la présence de métastases.Alors qu’aucune issue ne semblait possible, on lui propose de rejoindre un protocole de recherche dirigé par le Dr Fred Saad, directeur, cancers génito-urinaires au service d’urologie au CHUM et directeur de la recherche en cancer de la prostate au CRCHUM, selon qui : « Les avancées dans les traitements dans les dernières années donnent espoir aux hommes atteints de cancers incurables de la prostate. »

Michel accepte sans hésiter. Il y trouve non seulement un traitement, mais aussi un cadre rassurant, structuré et profondément humain.

« C’est fou comment cet homme, ce médecin, est réconfortant. Avec quelques mots, il nous redonne espoir de vivre. Avec ce protocole de recherche, je désire aider ceux qui viendront après moi. »

Continuer à avancer, ensemble

Tout au long de ce parcours rempli d’émotions, Michel n’était pas le seul à se battre. Sa conjointe, Karine, a vécu la frustration, le doute et la peur à ses côtés, mais aussi, maintenant, l’espoir. Pour elle, la prise en charge par le CHUM a été un tournant dans leur parcours. Elle qui a vu de nombreux hôpitaux au cours de sa vie a été frappée par l’accueil des bénévoles : des personnes chaleureuses et aidantes.

Elle en parle avec émotion, comme d’un détail qui fait toute la différence dans un moment où l’on se sent aussi vulnérable : « On a le sentiment que les gens sont là pour les bonnes raisons », dit-elle. 

Elle ajoute : « On est en confiance au CHUM; je suis contente du choix de Michel. » Elle souligne également l’importance de la démarche du protocole de recherche, qui permet au patient d’avoir un rôle actif dans son traitement.

Aujourd’hui, le taux de PSA chez Michel est maîtrisé. Comme il le dit lui-même, il prévoit de vivre jusqu’à ses 100 ans, et le Dr Saad l’a rassuré en lui disant : « Si un jour le cancer reprend, j’ai quatre autres traitements en poche. »


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