« Je veux briser le silence autour de la maladie mentale, car trop de personnes souffrent sans en parler. Grâce à votre générosité, les thérapies et traitements en santé mentale continuent d’évoluer. »
Des approches innovantes pour guérir la maladie mentale
Gabriel Julien a vécu une grande traversée du désert avant de devenir un pair aidant et une voix inspirante dans le domaine de la santé mentale. L’homme a sombré à un jeuneâge dans la toxicomanie et l’alcool, et ce, sans savoir à l’époque qu’il souffrait de bipolarité. Ce n’est qu’à 27 ans qu’il a reçu son diagnostic.
« J’ai vécu mon premier épisode psychotique devant les téléspectateurs d’une émission de téléréalité. C’est une deuxième psychose, deux ans plus tard, qui m’a amené à la Clinique JAP du CHUM. »
Fondée en 1999 par la docteure Béatrice Granger avec une petite équipe d’ergothérapeutes et de travailleurs sociaux, la Clinique Jeunes Adultes Psychotiques (JAP) offre un traitement précoce et intensif ainsi qu’une prise en charge multidisciplinaire aux jeunes adultes ayant eu une psychose. Cette approche novatrice a été développée au début des années 1990 en Australie et est maintenant répandue à travers le monde. Avec les années, la clinique JAP a pris de l’ampleur et offre maintenant des services à plus de 300 jeunes chaque année.
« J’ai été suivi à cette clinique pendant cinq ans, et l’accompagnement que j’y ai reçu a changé ma vie. J’y ai trouvé une équipe traitante dynamique et un univers rassurant. La docteure Amal Abdel Baki, ma psychiatre, a particulièrement marqué mon parcours. »
Gabriel est aujourd’hui un membre actif de la communauté, engagé envers le CHUM et la cause de la santé mentale. En plus d’être un pair aidant et un patient partenaire, il donne des conférences, organise des marches et mène de front plusieurs initiatives personnelles afin de sensibiliser la population à la maladie mentale.
« J’ai fait de cette cause la mission de ma vie. Je veux redonner ce que j’ai reçu quand j’avais besoin d’aide et ouvrir la voie à d’autres pairs aidants. Un accompagnement professionnel précoce et intensif, mais aussi des modèles positifs auxquels s’identifier, ça peut être extrêmement déterminant dans un parcours de rétablissement. »
Agir plus vite que les maladies mentales, c’est prendre en charge les patients comme Gabriel dès les premiers signes de détresse, avec des interventions novatrices ayant fait leurs preuves. Grâce à vous qui soutenez le CHUM, cet idéal deviendra réalité.