Retrouver sa qualité de vie malgré le VIH - Fondation du CHUM

« Mon souhait est que les connaissances sur le VIH continuent d’évoluer pour que cette infection dévastatrice soit finalement éradiquée. Ensemble, nous avons le pouvoir d’y parvenir! »

Denis Cormier-Piché
Denis Cormier-Piché
ayant reçu au CHUM la première greffe d’organe
réalisée entre personnes séropositives en Amérique du Nord

Retrouver sa qualité de vie malgré le VIH

Depuis la découverte du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au début des années 80, une mobilisation mondiale et d’importants investissements dans la recherche ont permis de transformer cette infection en une maladie chronique. En conséquence, l’espérance de vie des personnes infectées se rapproche de celle de la population générale. Denis en est un exemple marquant.

L’homme, qui a aujourd’hui 68 ans, apprend en 2001 qu’il est séropositif. Au début, il ne parle de son diagnostic à personne.

En 2007, il développe des symptômes d’insuffisance rénale due à une infection. Pendant trois ans, il a suivi des traitements de dialyse, un régime restrictif en potassium et en phosphore, tout en limitant sa consommation de liquides à un litre par jour — ce qui le maintient dans un état de soif constant. Jusqu’à ce qu’une première chirurgicale au CHUM, dont il est le principal intéressé, vienne radicalement transformer sa vie.

Il attend un rein depuis trois ans lorsque ses médecins lui trouvent un donneur. Le seul obstacle : celui-ci était également séropositif, et une greffe entre personnes séropositives n’avait encore jamais été tentée chez nous.

Denis devient ainsi le premier Nord-Américain séropositif à être greffé d’un rein dont le greffon provient d’un donneur séropositif. Cette opération lui sauve la vie et lui redonne une qualité de vie inespérée. C’est à ce moment qu’il décide de sortir de l’ombre pour parler publiquement de son expérience afin de contribuer à la déstigmatisation des personnes vivant avec le VIH.

« Grâce au CHUM, j’ai reçu des soins parmi les plus avancés. Il n’existe à ce jour aucun traitement permettant d’éradiquer le VIH, et la recherche reste notre plus grande source d’espoir. Elle amène de nouvelles solutions, comme la greffe dont j’ai pu bénéficier. »

Denis continue ses consultations au CHUM tous les six mois, notamment pour le suivi de sa greffe et de son infection virale chronique pour maintenir sa charge virale indétectable, ce qui rend le virus intransmissible. À la retraite, après avoir travaillé pendant de nombreuses années au sein d’un organisme de lutte contre l’homophobie et la transphobie, il consacre une partie de ses temps libres au CHUM, en s’impliquant généreusement à titre de patient partenaire dans divers projets et comités.

« Une culture d’innovation est bien présente dans le système de santé. Elle est en pleine ébullition au CHUM, et j’ai à cœur d’y contribuer, pour tous les patients et patientes qui viendront après moi. »

Agir plus vite que le VIH, c’est continuer d’investir dans la recherche qui a le potentiel de sauver des vies — comme celle de Denis. Grâce à vos dons, un avenir où le VIH pourra être guéri n’est pas si lointain.


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