Mathilde a 26 ans lorsque tout bascule. Son épilepsie avait pourtant toujours été bien contrôlée par les médicaments, mais ses crises sont de plus en plus fréquentes.
La nuit, les crises prennent souvent le dessus et perturbent son sommeil. Mathilde est épuisée, vidée… L’angoisse constante de faire une nouvelle crise prend de plus en plus de place. Après une énième crise, elle est admise aux urgences du CHUM.
L’opération de la dernière chance
Le docteur Lapalme-Remis, neurologue à la Clinique d’épilepsie du CHUM , s’occupe d’elle et, au vu de sa situation, lui propose une opération : une lobectomie temporale gauche. Mathilde hésite. Elle a peur. Le souvenir d’un neurologue français qui lui avait fortement déconseillé cette procédure, la qualifiant même de torture, la hante. C’est une rencontre avec une patiente qui a vécu l’opération qui va tout changer.
En avril 2021, Mathilde est opérée au CHUM par le docteur Bouthillier. La chirurgie est une réussite, les épisodes épileptiques disparaissent. C’est le début d’une nouvelle vie avec ses défis, certes, mais surtout un bel espoir à l’horizon. Mathilde peut tranquillement lâcher prise et croire en sa guérison. Elle recommence petit à petit à faire des activités qu’elle ne pouvait plus pratiquer. Aujourd’hui encore, elle n’en revient toujours pas.
La Partie de sucre pour l’épilepsie, un évènement en soutien aux patients comme Mathilde. Plus la recherche avance, plus les équipes du CHUM auront les moyens de trouver de nouveaux traitements et de donner espoir aux personnes épileptiques comme Mathilde.
Le 11 mars prochain, la Partie de sucre pour l’épilepsie, organisée notamment par les docteurs Lapalme-Remis et Bouthillier, amassera des fonds pour permettre aux Québécois·es vivant avec cette maladie de bénéficier des soins les plus avancés qui soient.
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