« Quand on est pris en charge au CHUM, on sait que l’on va recevoir des soins à la fine pointe de la technologie par des professionnel·le·s qui possèdent une expertise très avancée dans leur domaine. Et pour moi, les résultats sont là pour en témoigner. Je leur en suis reconnaissant. »
— Jad Jawad
C’est au cours de l’été 2020, en pleine pandémie de COVID-19, que Jad, physiothérapeute de 29 ans, ressent une pression dans sa poitrine. Après plusieurs examens, il apprend qu’une masse est visible au niveau de sa cage thoracique, entre ses deux poumons. Directement pris en charge au Centre intégré de cancérologie du CHUM (CICC), il est suivi par les docteurs Doucet et Desilets.
En septembre 2020, le diagnostic tombe : Jad a un cancer de type lymphome médiastinal non hodgkinien de stade 2.
« Je me souviendrai toujours de cette date, le 17 août 2020. Mon médecin m’a appelé dans l’après-midi pour m’informer qu’il fallait pousser les investigations plus loin. Ce jour-là, tout a changé. »
Après des mois de chimiothérapie, le cancer diminue, mais son activité demeure malgré tout élevée. Jad et ses médecins n’abandonnent pas et se tournent vers une autre option moins invasive : la radiothérapie. Rempli d’espoir, Jad accepte, car il a toute confiance en l’expertise et en l’excellence de son équipe soignante, à laquelle s’ajoute la docteure Charpentier.
Si ses proches sont un pilier solide et essentiel pour l’épauler et le soutenir dans cette épreuve, Jad se sent rassuré de savoir qu’une fois au CHUM, il peut aussi compter sur l’ensemble du personnel. Toutes et tous lui témoignent compassion et dévouement, l’écoutent attentivement et le consultent à chaque étape de son traitement.
Alors que les visites restent limitées, leurs encouragements pendant les séances plus difficiles aident Jad à persévérer et à faire de ce traitement un succès.
Pendant cette période particulière et sous les recommandations de ses soignant·e·s, Jad adopte la marche, puis la course, comme moyen d’évasion, essentiel à son bien-être physique et psychologique. Chaque pas qu’il fait est un symbole de résilience et de détermination.
Le 20 juillet 2021, il peut enfin respirer et lâcher prise : il est en rémission. Dans le cœur de Jad, la gratitude et la solidarité s’entremêlent pour former un puissant élan de soutien envers celles et ceux qui ont contribué, de près ou de loin, à le soigner. Aujourd’hui, il souhaite redonner au CHUM.
Le 24 septembre prochain, il courra les 42,2 km du marathon de Montréal. En amassant des fonds au profit de notre fondation dans le cadre du Défi des générations, il rappelle à chacun·e que chaque geste compte et que nous pouvons toutes et tous faire une réelle différence dans la vie des patient·e·s.