ROBERT COLLU AURAIT PU PERDRE LA VUE. - Fondation du CHUM

ROBERT COLLU AURAIT PU PERDRE LA VUE.

Lorsque la maladie frappe, tout notre quotidien perd le rythme. L’inquiétude, la peur, l’inconnu, la souffrance et les nombreux rendez-vous s’enchaînent. Mais une fois au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), les équipes soignantes mettent tous les efforts pour que la vie des patients puisse reprendre sa cadence.

Ce témoignage reflète le cœur même de notre mission.

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C’était lors de son anniversaire en 2013 que la vie de Robert Collu a complètement chamboulé. Après une semaine de douleur à l’oeil gauche, il se rend à l’urgence où il reçoit des antibiotiques. « Le traitement ne semblait pas faire effet. Au bout de deux semaines, je souffrais toujours. Rien n’y faisait. »

Robert Collu est dirigé vers la Dre Mona Harissi-Dagher, ophtalmologiste au CHUM. « Elle a accepté de me recevoir en urgence et a tout de suite reconnu l’infection dont je souffrais (la kératite à acanthamoeba) et a pu entreprendre un nouveau traitement. »

« J’ai commencé un nouveau traitement avec des gouttes toutes les heures. J’ai même essayé un produit qui se vend uniquement en Europe ! J’ai aussi eu des grattages de cornée pour tenter d’enrayer l’infection. Les semaines ont passé sans résultat significatif. »

En novembre, la Dre Dagher m’a parlé de greffe de cornée. Je n’étais pas encore prêt. Après un court répit, la douleur était revenue de plus belle, la greffe était inévitable. »

Ces mois de traitement ont eu raison des capacités visuelles de Robert Collu. Il avait perdu 70 % de ses capacités visuelles à l’oeil gauche. Impossible de lire, de regarder la télévision, de conduire, ni même de travailler. Tout ça chapeauté par une douleur constante.

« La Dre Dagher m’a fait une greffe de cornée humaine. Deux jours plus tard, il n’y a plus de douleur. Après des mois de souffrance, je pouvais envisager l’avenir autrement. Pour recouvrer la vue, j’ai subi une opération de la cataracte. Et d’un coup, je suis passé de l’ombre à la lumière. »

À travers cette expérience, Robert Collu retient surtout la prise en charge exceptionnelle et le soutien qu’il a reçus tout au long de ces deux années éprouvantes. « J’ai passé beaucoup de temps au CHUM, et je n’ai que des choses fantastiques à dire sur les personnes qui y travaillent. Ils font tous preuve d’une grande patience et travaillent très fort. La Dre Dagher, ses résidents et postdoctorants m’ont sauvé la vue. »

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