L’histoire d’Hélène Caillé Bossé est intimement liée à celle du CHUM. Petite, déjà, elle est opérée des amygdales à l’Hôpital Notre-Dame par le docteur Blain. Elle y fera un autre séjour pour une jaunisse à 20 ans. À l’époque, l’Hôpital Notre-Dame est le premier hôpital francophone laïque de Montréal et déjà une référence en soins.
À travers les années, elle est aussi amenée à se rendre à l’Hôtel-Dieu de Montréal, l’un des premiers hôpitaux d’Amérique du Nord, où son grand-père est traité.
Hélène Caillé Bossé débute sa carrière dans une compagnie aérienne réputée. Elle y parcourt le monde avant d’y décrocher un poste en marketing et en publicité. Entre-temps, elle épouse un médecin de l’Hôtel-Dieu, le docteur Jean-Paul Bossé, qui dirigera par la suite le service de chirurgie plastique de l’hôpital.
Elle se rappelle avec admiration :
« Il misait beaucoup sur la relève. Il a développé des échanges avec l’étranger et a permis à de nombreux étudiants de se former à l’extérieur du Québec, pour ensuite revenir exercer à l’hôpital. »
Très impliquée aux côtés de son mari, elle organise une collecte de fonds à l’hôtel Méridien de Montréal, en 1981. À l’époque, ils amassent pas moins de 40 000 $ pour contribuer à l’achat d’un microscope de microchirurgie. Imprégnée du milieu médical, Hélène Caillé Bossé développe sa fibre philanthropique et comprend très tôt l’importance des dons pour appuyer les professionnels de la santé et les hôpitaux.
En 1996, la fusion de l’Hôtel-Dieu de Montréal, de l’Hôpital Notre-Dame et de l’Hôpital Saint-Luc donne naissance au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Deux ans plus tard, la Fondation du CHUM voit le jour.
« Les trois hôpitaux offraient des services de santé similaires. Leur fusion s’est donc faite au bénéfice du patient. Leur regroupement était ce qu’il y avait de plus logique pour permettre de créer ce CHUM qui est le mien et celui de chacun d’entre nous. Je suis fière de pouvoir dire aujourd’hui que l’histoire du CHUM est aussi mon histoire personnelle et celle de milliers de Québécois », raconte-t-elle.
En 2003, Hélène Caillé Bossé est opérée à la main par le docteur Patrick Harris à l’Hôpital Notre-Dame, opération qui s’avérera être un immense succès. Elle est ensuite soignée par le docteur Roch Parent dans le service de médecine interne de l’Hôpital St-Luc pour une maladie inflammatoire sévère.
Lorsque son mari décède en 2014 à l’Hôtel-Dieu, Hélène Caillé Bossé décide d’ajouter la Fondation du CHUM dans son testament.
Elle explique :
« J’ai toujours été admirative du dévouement et de l’excellence des professionnels des trois hôpitaux devenus aujourd’hui le CHUM. Ils ont toujours pris soin de ceux que j’aimais le plus — mon grand-père, ma mère, mon mari. Soutenir mon hôpital était pour moi une évidence. J’ai donc inclus la Fondation du CHUM dans mon testament, pour que les générations futures bénéficient toujours des meilleures avancées médicales. C’est ma façon d’avoir un impact majeur et durable sur la médecine du futur. J’espère que beaucoup le feront aussi. »
Aujourd’hui, Mme Bossé est régulièrement suivie au CHUM. L’histoire avec son hôpital se poursuit!
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